12 novembre 2009
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Souvent quand les harcelés racontent leur calvaire à des personnes n'étant pas informées du phénomène, ils se trouvent face à un mur d'incompréhension. Alors, ces personnes finissent par penser qu'il s'agit d'un délire paranoïaque.
La psychiatre Marie-France Hirigoyen dans un article paru dans l'Express le 15/3/2001 répond à la journaliste Jacqueline Rémy sur ce point :
"Autre risque de vos livres :
susciter la paranoïa.
Quand on souffre, il est plus facile de se croire victime des autres que de se remettre en question".
Réponse de MF Hirigoyen :
Les vraies victimes veulent que cela s'arrange. Les paranos se complaisent dans leur situation.
En revanche, i y a un vrai risque de manipulation du terme "harcèlement" pour disqualifier quelqu'un.
Voilà pourquoi les déinfitions comptent.
Le problème des pervers harceleurs, c'est qu'ils montent un groupe contre une personne.
Sa victime devient évidemment moins performante, plus triste, plus difficile à vivre et le groupe réagit d'autant plus contre elle.
Il faut intervenir très vite, pour éviter la contagion.
Dans certaines entreprises, c'est d'ailleurs la hiérarchie qui donne le ton.
Elle parle ensuite de la loi qui doit être mise en place en France (ceci sera fait en 2002) :
La loi jouera un rôle symboloique de prévention par la dissuasion. Il y aura toujours des pervers. Mais on peut faire qu'il y ait moins d'erreurs de managment.
Il faut former les médecins du travail et leur donner des armes, créer des cellules d'écoute au sein des entreprises.
Il faut sensibiliser les directeurs des ressources humaines et les cadres, qui doivent réagir et décoder les symptômes du harcèlement : pourquoi, par exemple, celui-ci refuse-t-il de travailler avec celui-là ?
La psychiatre Marie-France Hirigoyen dans un article paru dans l'Express le 15/3/2001 répond à la journaliste Jacqueline Rémy sur ce point :
"Autre risque de vos livres :
susciter la paranoïa.
Quand on souffre, il est plus facile de se croire victime des autres que de se remettre en question".
Réponse de MF Hirigoyen :
Les vraies victimes veulent que cela s'arrange. Les paranos se complaisent dans leur situation.
En revanche, i y a un vrai risque de manipulation du terme "harcèlement" pour disqualifier quelqu'un.
Voilà pourquoi les déinfitions comptent.
Le problème des pervers harceleurs, c'est qu'ils montent un groupe contre une personne.
Sa victime devient évidemment moins performante, plus triste, plus difficile à vivre et le groupe réagit d'autant plus contre elle.
Il faut intervenir très vite, pour éviter la contagion.
Dans certaines entreprises, c'est d'ailleurs la hiérarchie qui donne le ton.
Elle parle ensuite de la loi qui doit être mise en place en France (ceci sera fait en 2002) :
La loi jouera un rôle symboloique de prévention par la dissuasion. Il y aura toujours des pervers. Mais on peut faire qu'il y ait moins d'erreurs de managment.
Il faut former les médecins du travail et leur donner des armes, créer des cellules d'écoute au sein des entreprises.
Il faut sensibiliser les directeurs des ressources humaines et les cadres, qui doivent réagir et décoder les symptômes du harcèlement : pourquoi, par exemple, celui-ci refuse-t-il de travailler avec celui-là ?