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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 20:21
J'ai inscrit ce blog dans la communauté "Résilience" car ce mot a son utilité dans le domaine du harcèlement.

Il a été surtout connu et diffusé par les ouvrages de Boris Cyrulnik.

Il s'agit pour certains d'arriver à rebondir après des événements graves de la vie : souvent c'était dû aux guerres, comme les camps de concentration.

Mais il y a d'autres souffrances aussi ravageuses, comme la disparition d'un proche, enfant.. et ces souffrances causées par autrui dans le domaine familiale, amoureux, et du travail.

C'est un travail de réflexion à avoir, mais surtout pour les harcelés, ne jamais donner à penser qu'on se complait dans son contexte de victime (victimisation), mais que l'on veut avancer dans la vie, tout en souhaitant que ceux qui vous ont fait du mal soient punis par voie officielle de justice, avec toute la patience qu'il faut, car le parcours est très long !
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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 16:46
En effet, si un choc émotif relié au travail vous conduit en arrêt maladie.. comment faire la part des choses avec d'autres problèmes que vous pourriez avoir dans le vie courante ?

Il faut savoir que tous, sans exception, nous avons nos propres ennuis de vie : amour, enfants, parents, maladie, deuil, finances, blessures dues à l'enfance, problèmes immobiliers, notaires, et je ne sais quoi.

Dans les cas de suicides en entreprises, les Directions ont affûté leurs défenses en prétendant toujours que l'origine est autre que professionnelle (bien sûr !).

Donc, ce n'est pas facile de prouver pour l'accidenté.. d'autant plus que par définition la lésion psychique ne se voit pas à l'oeil nu : pas de sang, de cicatrices, de traumatismes visibles à la radio.. ou autres imageries...

Voici des décisions de justice rendues au Québec.. qui prouvent que malgré un certain contexte difficile de vie, la relation du traumatisme aux conditions de travail peut être reconnue par la justice. Les principes sont les mêmes en France, mais il semble que ce soit plus difficile d'obtenir la reconnaissance du préjudice !

Dépression situationnelle. Peu importe que la personnalité difficile du travailleur ait contribué à la situation, il s'agit d'une condition personnelle qui ne peut influer sur son droit à une indemnisation si sa dépression constitue une lésion professionnelle. Malgré sa personnalité, le travailleur a toujours été fonctionnel jusqu'au moment où ses collègues ont refusé de travailler avec lui: Langevin et Ministère du Loisir, Chasse et Pêche, [1993] C.A.L.P. 453.

Dépression situationnelle. Malgré la présence de facteurs personnels prédisposants, la situation engendrée par l'employeur est le facteur déclencheur (enquête, accusation d'agression sexuelle): Y... L... et Compagnie M..., [1993] C.A.L.P. 986.

Dépression nerveuse. La prédisposition à une maladie ne constitue pas une fin de non-recevoir lorsqu'un traumatisme provoque le réveil de foyers déjà atteints, et ce, tant sur le plan physique que psychologique: Lambert et Dominion Textile inc., [1993] C.A.L.P. 1056, requête en révision judiciaire rejetée, [1993] C.A.L.P. 1071 (C.S.).

Burn-out: maladie reliée aux risques particuliers du travail. Un autre travailleur aurait peut-être pu passer à travers cette situation sans difficulté, mais on doit prendre la personne dans l'état où elle est. La travailleuse, à cause de son tempérament et de sa fragilité, n'a pu le faire: Duval et Haddad Sportswear inc., [1993] C.A.L.P. 1239; syndrome anxio-dépressif: Gravel et Ville de Joliette, 40312-63-9205, 94-07-07, A. Suicco.

Dépression situationnelle. Directeur adjoint d'un service de prêts hypothécaires atteint d'un stress chronique depuis des années. L'absence de sa secrétaire, l'incapacité de sa remplaçante à remplir ses fonctions de façon adéquate et la surcharge de travail qui en a résulté pour le travailleur constituent un événement imprévu et soudain qui a provoqué la crise de panique. La fragilité du travailleur ne saurait faire échec à sa réclamation dans la mesure où il doit être pris dans l'état où il se trouvait au moment où le dommage est causé: Ferland et Banque de Nouvelle-Écosse, 22277-05-9010, 93-05-19, M. Lamarre, (J5-15-14).

Psychose paranoïde. La découverte successive de deux pendus dans leur cellule a été le facteur déclencheur des troubles psychologiques du travailleur qui a fonctionné durant plus de dix-huit ans dans son travail malgré ses prédispositions personnelles: Léveillée et Ministère de la Sécurité publique, [1994] C.A.L.P. 1152.

Composante dépressive. La condition physique douloureuse du travailleur, lequel a subi une entorse lombaire greffée sur une condition personnelle de dégénérescence discale, constitue un facteur qui a pu contribuer ou favoriser le développement d'éléments dépressifs. Bien que le travailleur puisse souffrir de troubles de la personnalité, le fait qu'il ait été psychologiquement asymptomatique avant l'événement donne lieu à l'application de la règle du thin skull: Sama et Lagendyk et cie ltée, 50834-60-9304, 95-11-14, B. Lemay, (J7-10-21).

Syndrome dépressif anxieux situationnel. Emballeur. Une lésion psychique met toujours en lumière une certaine fragilité sans laquelle la personne n'aurait pas réagi de la même manière à une situation particulière. Cependant, il y a absence d'antécédents psychiatriques et la loi n'établit aucune distinction entre les maladies psychologiques et physiques. Le principe de la thin skull rule doit s'appliquer dans les deux cas. Il faut prendre la personne humaine avec ses faiblesses: Clermont et Emballages Consumers inc., 62409-60-9409, 95-07-25, R. Brassard.

Trouble d'adaptation avec humeur dépressive. Bien que les conditions de travail de la travailleuse puissent apparaître comme des événements bénins pour certains, la fragilité d'un travailleur ne peut faire obstacle à la reconnaissance d'une lésion professionnelle puisque, selon la règle du thin skull, il y a lieu de prendre la victime dans l'état où elle se trouve: Gill et Ville de Boucherville, 62045-62-9408, 95-12-01, M. Lamarre, requête en révision judiciaire rejetée, C.S. Montréal, 500-05-013852-965, 96-04-23, j. Crépeau, (J8-03-06); St-Jean et Société canadienne des postes, 65510-60-9412, 97-12-12, J.-M. Dubois, (J9-11-17), révision rejetée, 98-10-23, J.-G. Béliveau.

Trouble de la personnalité avec élément de dépression situationnelle. Le fait que la lésion en cause soit de nature psychologique n'empêche pas l'application de la Loi sur l'indemnisation des agents de l'État, L.R.C. (1985) c. G-5. Le concept relié à la thin skull rule est applicable à la loi fédérale, notamment dans le cas d'une lésion psychologique: Travail Canada et Desjardins, [1997] C.A.L.P. 752
.

(extrait de ce site : http://www2.clp.gouv.qc.ca/sites/clpq/memento05.nsf/852562dd006ae370852562760073c65a/06520a1e6ddc9139852575a7006bb594!OpenDocument)


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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 17:46
Cet article est pris sur un site de conseillers en Ressources Humaines au Québec...

Vous constaterez à l'analyse que les frontières d'appréciation sont extrêmement fragiles.

Voici pourquoi il faut savoir que les services de la CPAM ne reconnaîtront jamais directement votre accident de travail suite à des faits de harcèlement et qu'il faut saisir les juges du fond (Tribunal de la Sécurité Sociale) qui, seuls, seront à même d'apprécier la situation.

Très difficile aussi de départager : une situation qui provoque des troubles psychologiques... du fait de la durée.. et l'accident du travail qui par son caractère propre, arrive toujours de façon soudaine, inattendue : il faut le jour, la date, l'heure, le lieu.. (si possible des témoins, qui même présents, refuseront de faire des attestations.. d'où nécessité de saisir en pénal pour une véritable enquête...)

"

Votre emploi

La dépression peut-elle être reliée au travail?

Par Ana Cerqueira, CRIA

, CRIA, est conseillère, ressources humaines chez Sysco Services Alimentaires inc.

Depuis le début des années 90, les réclamations à la CSST pour lésions psychologiques ou psychiques reliées au travail ont considérablement augmentées. On note également que la durée moyenne d'indemnisation des lésions psychologiques reliées au travail est plus longue que les autres types de lésions et que les arrêts de travail ont tendance à être plus longs. La dépression, le burn-out, l'anxiété, le stress et les troubles d'adaptation comptent parmi les diagnostics les plus courants.

Toutefois, la reconnaissance d'une lésion psychologique reliée au travail n'est pas si simple. Pour être reconnue, une lésion psychologique doit être la conséquence d'un accident du travail tel que le définit la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles. Il incombe au travailleur de démontrer la survenance d'un événement imprévu et soudain, par le fait ou à l'occasion de son travail, et la relation de cet événement avec la lésion psychologique. Le travailleur peut également démontrer que ce sont avant tout des facteurs reliés au travail qui sont responsables de ses problèmes psychologiques.

Les réclamations pour une lésion psychologique sont généralement fondées sur les conditions de travail, l’harcèlement psychologique ou sexuel ou un événement traumatique unique.

Les actes de violence majeurs au travail tels qu'une agression physique ou un vol à main armée sont généralement reconnus comme sources de problèmes psychologiques. Par contre, dans d'autres situations reliées au travail, la preuve peut être plus difficile à faire.

Les situations reliées aux relations de travail normales et au droit de gérance de l'employeur, comme l'application de mesures disciplinaires, la mise à pied, le licenciement, le refus ou l'abolition de poste, etc., sont habituelles et courantes dans les organisations et ne peuvent pas être perçues comme des événements imprévisibles et soudains donnant accès à une indemnisation pour lésion psychologique.  

Les situations reliées à des conflits interpersonnels qui engendrent un climat de travail malsain sont aussi généralement refusées à moins que cela implique des comportements harcelants, agressifs ou dangereux.

Les modifications aux tâches de travail, la réaffectation, la réorganisation administrative du travail ainsi que les changements technologiques sont considérés comme des événements habituels dans la vie d'un travailleur qui ne comportent pas les éléments constitutifs d'un accident du travail, mis à part des circonstances très exceptionnelles. Le travailleur peut par contre prouver qu'il y a surcharge de travail ou qu'il travaille sous pression s'il démontre les conditions suivantes : des tâches qui diffèrent de façon significative de ses tâches habituelles, de multiples changements des conditions d’exercice du travail, le retrait de certains privilèges et l’ajout de tâches importantes, une situation sur laquelle il a peu de contrôle et de soutien et finalement, une situation qui dure sur une période de temps assez longue.

Dans les cas de harcèlement, le travailleur doit démontrer la présence d'une série d'événements objectivables (et non uniquement basés sur sa perception) qui, par leur caractère répétitif sur une période de temps pouvant être assez longue, peuvent constituer une situation suffisamment traumatisante pour être la cause d'une lésion psychologique. Ainsi, un travailleur victime de plaisanteries constantes au travail sur son orientation sexuelle peut voir reconnaître sa lésion psychologique. Toutefois, les reproches et les critiques du supérieur concernant le travail (souvent exprimés lors des évaluations du rendement) ainsi que le fait de contrôler ou de vérifier le travail ne constituent pas des manifestations de harcèlement envers le travailleur. Par contre, ces gestes doivent se fonder sur des explications et des justifications solides et ne pas être appliqués de manière exagérée. 

Vous l'aurez donc constaté, l'admissibilité d'une lésion psychologique repose de façon importante sur les faits et les circonstances entourant la réclamation beaucoup plus que sur le diagnostic médical lui-même.

Ana Cerqueira

 

Cet article a été publié dans le quotidien La Presse le 25 octobre 2003

 

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 15:00

La dépression a mauvaise presse parmi la société : beaucoup pensent que les personnes se laissent aller, par faiblesse,

Or, la dépression est plus vicieuse : elle s'insalle doucement, mais sûrement.

Le pire, la perte de sommeil, l'épuisement, puis la difficulté à réfléchir, à lutter, à se lever, à faire son travail.. rendant la victime très vulnérable !

Voici un extrait d'article sur Doctissimo très important avec le lien pour en savoir plus :

Voir aussi nos dossiers :

Le sommeil et ses effets
Symptômes de la dépression
Reconnaître la dépression
Causes de la dépression

Garder le moral

Dépression et sommeil : les liaisons dangereuses

La dépression et le sommeil sont intimement liés. Les problèmes d'insomnie et de réveil nocturne sont souvent des symptômes d'un épisode dépressif. Car les soucis empêchent de dormir. Découvrez les relations entre idées noires et nuits blanches.

Vous souffrez de troubles du sommeil ? Vous êtes fatigué ? Et si c'était une dépression ?

Le sommeil, première victime de la dépression

La santé mentale et le sommeil sont étroitement liés. Dès qu'un problème psychique survient, les nuits sont perturbées. Et c'est particulièrement vrai pour la dépression. Le syndrome dépressif provoque généralement un éveil précoce : la personne se réveille très tôt, parfois dès trois heures du matin ! Elle tourne dans son lit, rumine des idées noires et en général fini par trouver le sommeil... quand il est l'heure de se lever !
L'important est d'identifier alors ce problème comme un des symptômes de la dépression. Car nombreux sont ceux qui traitent spécifiquement ces troubles du sommeil, notamment à l'aide de somnifères, sans s'attaquer à la cause réelle, à savoir la dépression.
En revanche, si la dépression est identifiée et prise en charge, le traitement des conséquences tel que l'insomnie peut être envisagé de manière complémentaire.


****

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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 15:29
Alors que je lis bon nombre de réactions négatives quant au choix de mourir par suicide en raison de l'annonce du 25e suicidé hier chez France Télécom... -mais est-ce vraiment un choix ?- je poursuis dans la rubrique santé, pour faire comprendre jusqu'où va la dégradation de la santé, et donc de la résistance du sujet au "stress" (mot un peu galvaudé, qui correspondrait à pressions, difficultés de la vie, ennuis, problèmes de tous ordres).





Dans le précédent article sur le thème (ici : http://refugepourharceles.over-blog.com/article-l-atteinte-a-la-sante-est-pernicieuse-et-peut-tres-vite-se-developper--37563945.html
j'ai parlé de la "névrose traumatique".



Névrose
est un terme médical, ne pas en faire de gorges chaudes, en l'assimilant à une quelconque "folie", mot facilement utilisé pour juguler sa "propre peur" face à un tel phénomène (je m'adresse aux détracteurs du phénomène de harcèlement moral, ceux qui pensent que ce n'est que l'expression de la  fragilité de la personne, voir de cette fameuse folie...).


(reprise d'un texte, dont je n'ai plus l'origine, vraisemblablement dans le cadre d'une recherche au niveau du Conseil Economique et Social, lors de l'établissement de la loi de Modernisation sociale votée en 2002, rectifiée en 2003).

"La névrose traumatique se caractérise par son début, dans les suites immédiates de la situation de travail ayant valeur de traumatisme :

* L'angoisse du patient harcelé est subaiguë avec des manifestations physiques : tachycardie, tremblements, sueurs, boule oesophagienne.

* Le retour en boucle des scènes traumatisantes s'impose au patient et les lui fait revivre.

* Les attaques d'angoisse surgissent spontanément, déclenchées par une perception analogique avec tel ou tel détail cardinal de la scène traumatique : bruit, couleur du mur, mimique d'une personne présente, odeur particulière...

* les cauchemars intrusifs apparaissent, entraînant le réveil immédiat en sueurs, en criant.

* L'insomnie réactionnelle devient le moyen de bloquer la survenue des cauchemars intrusifs. L'insomnie, la fatigue, la lutte contre les crises d'angoisse génèrent un repli social, affectif et sexuel majeur, une altération progressive de l'état général sur tous ses versants, somatique, cognitif, psychique :

* Les atteintes cognitives sont toujours présentes : perte de mémoire, troubles de concentration, de logique.

* Les atteintes psychiques entraînent : la perte de l'estime de soi, un sentiment de dévalorisation, de perte de ses compétences, un sentiment de culpabilité, une position défenseive de justification, un effondrement anxio-dépressif, pouvant mener à une état d'angoisse paroxystique à évolution suicidaire (raptus suicidaire).


* Les atteintes somatiques sont le signe de l'atteitne des défenses immunitaires après l'effondrement des défenses psychiques.


Elles sont de gravité croissante suivant la durée de la situation : perte ou prise de poids importantes, atteintes de la sphère digestive, cardiaque et gynécologique chez les femmes (aménorrhées,métrorragies, plus graves encore, cancers du col, de l'ovaire, de l'utérus.°.

Dans la perspective psychosomatique, la décompensation témoigne généralement de la faillite des possibilités de représentation, du débordement des capacités de liaison de la psyché, d'une situation d'impasse pour le sujet.

"La somatisation est le processus par lequel un conflit qui ne peut trouver d'issue mentale, va déclencher dans le corps des désordres endocrino-métabloqiues, point de départ d'une maladie organique".

(Dejours - 1993 - Travail, usure mental, Paris, Bayard)


Il existe aussi un désarroi identitaire spécifiique pour les patients subissant des situations professionnelles contradictoires où leurs difficultés de terrain n'ont pu remonter dans la hiérarchie, être reconnues et mises en débat jusqu'au traumatisme : altération des repères moraux, le vrai et le faux, le juste et l'injuste, le bien et le mal.



( à suivre)...

Au niveau de la débâcle des manifestations corporelles, j'ai eu connaissance de victimes qui ont perdu 30 kilos en 15 jours, ou d'autres qui souffraient d'obésité morbide.

Comme j'ai eu l'occasion de le spécifier, dans mon "ex-boîte", un département (250 à 400 personnes) a pu dénombrer 17 fausses couches, même les bébés en devenir préfèrent ne pas venir dans ce monde fait de harcèlement.

Pour l'affaire France Télécom, le 25e suicidé était en arrêt depuis un mois : le médecin n'aurait donc pas suffisamment envisagé la possibilité d'un suicide. Cet homme a-t-il été adressé à un psychiatre pour une prise en charge ?


En voilà une question qu'il faut se poser !
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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 08:30


En phase d'alerte :

Difficulté à repérer.

L'anxiété, les troubles du sommeil, le désengagement social, l'ennui, l'augmentation de prise de médicaments ou de différents toxiques (addictions), en sont les signes précurseurs, sans oublier la fatigue;

Souvent banalisé, ce symptôme est disqualifié.


Le salarié dans cette phase ne s'exprime pas, ne pleure pas, ne parle plus à ses collègues ou à son entourage. Il se contente de "tenir" , englué dans une hypervigilance au travail, une hyperactivité réactionnelle, suppossées permettre l'évitement des critiques et des brimades.  Cette phase d'alerte est donc difficile à mettre en évidence sauf pour le médecin généraliste qui connaît son patient de longue date et le médecin du travail attentif à ce type de pathologies.


Suit une phase de décompensation en deux temps :

Si le procédé de harcèlement perdure et si un réseau de coopération ne se crée pas autour de l'agent concerné, les signes cliniques apparaissent. La fome la plus grave correspond au tableau de "névrose traumatique et s'apparente au syndrome de stress post-traumatique".

La névrose traumatique survient dans des situations où le sujet vit une menace, réelle ou ressentie, contre son intégrité physique ou psychique. Elle correspond à un débordement de l'appareil psychique qui pris par surprise, ne peut solliciter des mécanismes de défense adéquats.


(A suivre...)

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Présentation

  • : Le blog de refugepourharceles
  • : Trouver des appuis face à une situation tragique où la terre semble se dérober sous vos pieds, quand vos collègues baissent la tête alors que vous vous noyez face au ciblage démoniaque d'un supérieur hiérarchique qui veut votre peau. Des réflexions, des idées, des repères, des infos anti solutions radicales. Des raisons d'espérer, de sublimer, de s'en sortir, avec l'aide de personnes qui ont expérimenté ce voyage en aller simple vers l'enfer qu'est le harcèlement moral en entreprise
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  • tombée dans la marmite du harcèlement, tel Obélix dans sa potion magique, on doit en ressortir avec une force. Cependant, à force d'acharnement de l'employeur, j'ai fini par tomber en dépression majeure. Je souhaite partager mes connaissances en
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Citations

Ceux qui aperçoivent la lumière avant les autres
sont condamnés à la poursuivre
en dépit des autres.

Christophe Colomb

Le Fort n'est pas celui qui ne tombe jamais
c'est celui qui tombe
se relève
et continue de marcher

Jacob


"Les postes éminents rendent les hommes grands encore plus grands, et les hommes petits encore plus petits"

Jean de la Bruyère

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