Beaucoup de commentateurs me l'ont dit :
- dans les grandes entreprises, il y a des syndicalistes, des CHSCT, des possibilités autres que pour de petites entreprises.
- Un délégué du personnel ne peut être élu qu'à partir de 10 salariés, c'est pourquoi, beaucoup de patrons de petites entreprises ne veulent pas passer cette barre.
Un comité d'entreprise doit être mis en place à partir de 50 salariés.
Pour avoir travaillé pour des petites, voire micro-entreprises où j'étais complètement la seule salariée, je dois dire que tout dépend du patron, et parfois on vit plus heureux dans les petites entreprises.
Il existe des secteurs porteurs : informatique, assurance, construction de luxe, qui permet de bien payer les salariés et de faire profiter davantage.
La petite entreprise vous apportera davantage de responsabilités, de contraintes.
Dans les grandes entreprises, surtout à l'heure actuelle, les salariés sont contraints de supporter les bouleversements, et de se laisser flotter.
Un des points assez difficiles du droit et qui met en difficulté beaucoup de salariés au niveau organisation, c'est la notion selon laquelle l'employeur est seul "maître à bord" et qu'il peut décider de vous affecter à n'importe quel poste, vous changer le contenu de vos tâches selon sa "bonne humeur".
Si nous étions dans un contexte de plein emploi, donc où il est facile d'en changer, les employeurs seraient plus "soucieux" de l'avis du personnel quant à son affectation.
A l'heure actuelle, c'est "la porte est grande ouverte !". Alors, fatalement de nombreux abus sont commis.
Cependant, en matière de harcèlement, il ne peut :
* rétrograder sans motif valable,
* mettre au placard, c'est-à-dire vous priver de tâches à effectuer,
* ou surcharger votre poste à l'excès.
Bien sûr, vous pouvez faire connaître votre opinion, mais prudence, le chef d'entreprise imbu de ses fonctions aura vite fait de mal prendre vos "protestations". Plus il est orgueilleux, sûr qu'il est le plus intelligent, qu'il a "droit de vie ou de mort sur vous" (parti un peu dans un délire mégalomane), plus vous avez intérêt à le "brosser dans le sens du poil".
C'est ce qu'il m'est arrivé, j'ai protesté sur une réorganisation et une affectation de tâches, j'ai démontré qu'il y avait déséquilibre, je me suis pris un vent contraire. Mais que faire dans ce cas de figure, où de toute façon votre responsable hiérarchique a décidé de vous en faire baver et de vous imposer sa "loi" ? Pas grande solution, c'est bien le problème de base...
Quand vous êtes dans le collimateur, c'est comme dans le tambour d'une machine à laver, vous n'avez plus qu'à attendre l'essorage et l'expulsion.